La recherche d’une définition plus précise des études critiques de sécurité n’est pas facilitée par le fait que le titre de Théorie Critique soit attribué à des approches qui s’inspirent de deux courants marxisants assez différents, celui du néogramscisme et celui de l’Ecole de Francfort45. Donc la sécurité n’a pas de signification fixe et la logique d’une telle position permet de l’étendre au-delà du domaine militaire, pour y englober en particulier quatre autres secteurs, la politique, la société, l’environnement et l’économie. les transformer en connaissances anciennes. Constructivism and Neoliberal Institutionalism Compared », International Studies Quarterly, 44, 1, 2000, p. 98. 53 Wyn Jones R., Security, Strategy and Critical Theory, Boulder, Lynne Rienner Publishers, 1999, p. 103. cit., pp.

34Les postmodernistes soumettent les tentatives de l’Ecole de Copenhague d’étendre le concept de sécurité à un examen tout particulier. cit., p. 86.

28 Katzenstein P.J., The Culture of National Security.

Faire, c’est appliquer une. et appliquer ses connaissances antérieures. élargit relativement peu le pou-, voir assimilateur des connaissances. Or, on est arrivé à une situation telle que l’on déduit des recommandations politiques fortes, à tel point qu’elles ne sont plus soumises à débat démocratique, en oubliant que les hypothèses de base ne sont pas réalistes. 18 Rengger N.J., International Relations, Political Theory and the Problem of Order. À titre d’exemple, considérons la prononcia-, tion des mots selon la langue parlée par la, mot d’une autre langue serait lui imposer la, prononciation de sa propre langue. 46-86 et Buzan B., Wæver O. et de Wilde J., Security : A New Framework for Analysis, London and Boulder, Colorado, Lynne Rienner Publishers, 1998, 239 p. Leur dernier ouvrage est Buzan B. et Wæver O., Regions and Powers : The Structure of International Society, Cambridge, Cambridge University Press, 2004, 564 p. Pour une synthèse des idées de ce courant en français, voir Wæver O., « Insécurité, identité : une dialectique sans fin », in Le Gloannec A.M., Entre union et nations.

partagent largement cette analyse, et proposent la distinction entre construction et production des faits sociaux, dont la sécurité et les insécurités. cit., p. 45 et Bigo D., « When two become one: Internal and external securitisations in Europe », op.

24A ce stade de leur évolution, les études critiques de sécurité tendent, avant tout, à soulever des questions pertinentes et à suggérer dans quelle direction on doit chercher les réponses.